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AI and Creation: Reinventing Art and Narration

19 Fév 2025
AI and Creation: Reinventing Art and Narration

Cet article est issu des différents talks qui ont eu lieu, lors de notre évènement « AI in Creation : an Ally or and Alien ? » organisé le mardi 11 février lors de l’AI Summit.


Nous avons accueilli :
Magda Danysz, fondatrice de la galerie Danysz et co-fondatrice de la plateforme « ArTransfert »
Olivia Papini, fondatrice de « La Méduse Violette »
Dimitri Daniloff, co-fondateur & Head of curation de HORS PISTE chez FMA Le Bureau


Leurs interventions ont permis d’explorer en profondeur l’impact de l’IA sur la création artistique, entre opportunités et questionnements.

L’IA comme catalyseur de nouvelles formes d’expression

L’intelligence artificielle s’impose aujourd’hui comme un levier d’innovation artistique, à la croisée du jeu vidéo, de la photographie et des arts plastiques. Olivia, spécialiste du jeu vidéo et des expériences immersives, a souligné comment l’IA enrichit la narration interactive en ouvrant de nouvelles possibilités de structuration du récit. « L’IA permet d’écrire des histoires vivantes, où le joueur devient un véritable co-auteur grâce aux embranchements narratifs dynamiques », explique-t-elle. Des outils comme Twine offrent ainsi une dimension interactive inédite, tout en maintenant un contrôle humain sur l’histoire racontée.

Dans le domaine des arts plastiques, Magda, galeriste et cofondatrice de la plateforme Art Transfer, observe que cette technologie redéfinit la création et la diffusion des œuvres. « L’IA n’est pas seulement un pinceau numérique, elle est un collaborateur créatif qui propose des formes et des couleurs auxquelles nous n’aurions jamais pensé », affirme-t-elle. Toutefois, cette évolution pose des questions cruciales sur la traçabilité des œuvres et la reconnaissance du travail des artistes, notamment dans un marché où les NFT et la blockchain commencent à jouer un rôle prépondérant.

Outil ou artiste ? Une question d’éthique et de vision

L’un des débats les plus vifs soulevés lors de l’événement concernait le statut même de l’IA dans la création. Dimitri, photographe et artiste multidisciplinaire, a mis en lumière une problématique centrale : l’IA est-elle un simple outil ou un artiste à part entière ? « L’histoire nous l’a montré : à chaque avancée technologique, l’artiste s’adapte. Ce qui compte, c’est l’intention derrière l’œuvre », rappelle-t-il, en faisant le parallèle avec l’essor du numérique dans les années 2000.

L’éthique joue ici un rôle central. Comment éviter que l’IA ne devienne un facteur de standardisation, au détriment de l’originalité ? Comment garantir une utilisation respectueuse des œuvres existantes ? « Nous devons anticiper ces enjeux et ne pas laisser la technologie façonner l’art à notre place », avertit Magda, soulignant que l’Europe pourrait être un acteur clé dans la régulation de ces usages, en développant des mécanismes de protection adaptés au monde de l’art.

Conclusion

L’IA ouvre des perspectives fascinantes pour la création artistique, en facilitant l’exploration de nouveaux territoires narratifs et visuels. Toutefois, ces avancées ne sont pas exemptes de défis. Entre la nécessité d’un cadre éthique, la reconnaissance des artistes et la place accordée à l’humain dans le processus créatif, les discussions restent ouvertes.

L’IA Summit a permis de poser les bases de ces réflexions et d’explorer les futurs possibles de la création. Une certitude demeure : « L’IA ne remplacera pas l’artiste, mais elle redéfinira son rôle et ses moyens d’expression », conclut Dimitri.

Découvrir le talk d’Olivia Papini et Dimitri Daniloff👇

Découvrir le talk de Magda Danysz👇

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