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Nina Bouraoui

Nina Bouraoui

Dans le cadre de notre partenariat avec JC Lattès, nous sommes très heureux de pouvoir accueillir la romancière Nina Bouraoui qui viendra parler de ses deux derniers ouvrages à succès : Le désir d’un roman sans fin et Grand Seigneur (sortis le 3 janvier 2024).
Le talk sera modéré par l’agence Gantzer.

A propos de Nina Bouraoui

© Patrice Normand

Née en 1967, Nina Bouraoui est romancière. Elle est notamment l’auteur de La voyeuse interdite (prix du Livre Inter), Mes mauvaises pensées (prix Renaudot), et plus récemment Tous les hommes désirent naturellement
savoir, Otages, (prix Anaïs Nin) et Satisfaction.

LE DESIR D’UN ROMAN SANS FIN
LE LIVRE :

« Tous ces textes ont été publiés, dits une première fois. J’ai retrouvé les plus anciens d’entre eux dans
des journaux, des magazines. Je les ai recopiés mot à mot sans jamais rien corriger. Certains textes demeurent introuvables. Ils sont perdus, égarés ou sont scellés à la mémoire d’un ordinateur hors de marche. J’aime croire en leur existence clandestine. Dans mon imagination, ils s’organisent selon un ordre que je ne peux plus contrôler, ils poursuivent une autre trame, se modifient loin de ma main qui les a écrits. Les mots ici rassemblés sont miroirs et reflets, opérant telle la boule à facette qui éclaire une partie du visage comme une partie d’un roman passé ou à venir. Aucun n’a ma préférence, aucun ne me fait honte. L’art d’écrire ressemble à l’art d’aimer, dans sa grâce, dans ses abîmes et dans l’espoir qu’il fait naître à chaque fois. »

Ces textes publiés dans les Inrockuptibles, Libération, Le Monde, Elle, L’Obs, Marie-Claire, Senso, La Revue des deux mondes, Zadig, Le 1 ou lus sur France Inter dans l’émission Boomerang…ainsi rassemblés sont un trésor : ils évoquent l’Algérie et l’enfance, l’amour et le désir, Annie Ernaux, Saint-Malo, les saisons, des chansons, des livres, des expositions tant aimés, ils disent le temps qui passe, la quête infinie d’une romancière.

GRAND SEIGNEUR
LE LIVRE :

« Mon père est entré en soins palliatifs à la maison médicale Jeanne-Garnier le 28 mai 2022. Je ne sais pas ce que déclenche la mort d’un père, je ne sais pas si je vais me briser me tordre ou grandir, m’élever, je sais que je vais devenir une autre personne, j’espère être meilleure, progresser, j’espère ne jamais perdre ma douceur et mon étonnement sur le monde, j’espère que je saurai remplacer ce qui va désormais me manquer. (…) Il y aura une force nouvelle et inconnue parce que je ne veux pas tomber. »

Face à la douleur, Nina Bouraoui se tourne vers l’écriture, et mêle la vie de son père à la sienne. Tous les souvenirs reviennent de Paris à Alger, un art de jouer et d’aimer, une façon de vivre et d’observer. Nina Bouraoui raconte ce Grand seigneur à l’existence hautement romanesque, et imagine les secrets qu’il emporte. C’est le bouleversant récit d’une perte et d’un rendez- vous par la mémoire et l’amour.


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