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French Tech : la rencontre entre public et privé

12 Juil 2022
French Tech : la rencontre entre public et privé

Cédric O (Ex. secrétaire d’Etat au numérique) et Pierre-Eric Leibovici (Co-fondateur du fonds d’investissement Daphni et Co-fondateur de we are_) ont accepté de nous dévoiler les dessous de leur rencontre et nous ouvrent les portes sur leurs univers qui ont beaucoup en commun. 

Pierre-Eric Leibovici et Cédric O ont tous deux très tôt saisi l’importance de la Tech dans la transformation humaine et durable de notre société. Tous les deux portés par la conviction que c’est ensemble, privé et public, se parlant et créant des ponts, que le changement sera le plus efficace et le plus vertueux, ils nous racontent quelques anecdotes qui ont rythmé leur rencontre. 

Quelle est votre histoire commune ?

CO : je crois qu’on s’est rencontrés en 2017, quand j’étais à l’Elysée et que je rencontrais tous les gens de la French Tech, dont Pierre-Eric fait partie.

PEL : Par l’intermédiaire de Albin Serviant si mes souvenirs sont bons, c’est un ami commun.

CO : Exactement, French Tech, French Touch, voilà !

Quel serait le combat qui vous réunit ?

PEL : La French Tech peut-être ?

CO : Oui, nous avons un peu œuvré tous les deux, chacun à sa place. J’ai été très impliqué ces cinq dernières années, Pierre-Eric depuis plus longtemps encore. La French Tech, son venir, les questions d’investissement, on en parle souvent. Nous ne sommes d’ailleurs pas tout le temps d’accord, mais c’est un combat commun. Et nous sommes très heureux de voir que la situation n’a plus grand-chose à voir avec ce qu’elle était il y a cinq ans !

PEL : La période a été faste et Cédric y est pour quelque chose, il faut rendre à César ce qui est à César.

Un projet à nous dévoiler ?

PEL : On a toujours des projets communs, quand on est des amis, on a toujours envie de faire des choses, peut-être marcher…

CO : On va faire du vélo !

PEL : On va faire du vélo, en octobre on va faire Tech Bikers.

Faut-il plutôt investir ou soutenir ?

PEL : investir pour soutenir. Cédric parle d’inclusion, besoin de faire bouger les lignes, c’est grâce à l’investissement qu’on va faire bouger les lignes à grande échelle, cela fait partie de notre mission à tous d’utiliser les moyens mis à notre disposition par nos investisseurs et tout l’écosystème pour faire en sorte que des changements en profondeur s’opèrent. Il y en a évidemment autour de l’écologie mais dans ESG il y a S, donc le prochain enjeu est de soutenir tous les sujets qui ont vocation d’un point de vue sociétal à donner à chacun le même niveau de chance de s’épanouir et d’entreprendre.

CO : Je pense que Pierre-Eric a raison, il y a besoin que tout l’écosystème privé aille d’un investissement très financier à une réflexion sur son impact global. Si cet écosystème, qui représente l’avenir, ne se préoccupe pas des défis de l’avenir (la transition environnementale, la santé, etc), alors il ne sera lui-même pas durable. Ce défi est convergent avec celui de l’Etat. La martingale, c’est de trouver le moyen de soutenir les investissements privés dans la bonne direction. Car ce sont eux qui sont systémiques.

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