Julia Ducournau : la future référence du cinéma d'horreur français ?
Membre du collectif 50/50, la jeune et talentueuse Julia Ducournau, a marqué les esprits avec son premier long métrage intitulé Grave nommé dans 6 catégories aux César 2018. Représentative de la nouvelle vague de réalisatrice, elle a su bousculer un cinéma français peu friand de films de genre, et encore moins d’horreur.
Grave raconte l’histoire de Justine, végétarienne et étudiante en première année de vétérinaire, qui lors d’un bizutage se voit contrainte à manger de la viande pour la première fois de sa vie. Justine se découvre alors un appétit féroce pour le sang et pour la chair humaine. Attention, film violent et déconseillé aux moins de seize ans.
Après le succès de son premier film en France et aux Etats-Unis, Julia Ducournau prépare la sortie de son second film Titane notamment soutenu par la société de distribution NEON, distributeur de la Palme d’or 2019 Parasite et du film français Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, membre du collectif 50/50 et récemment récompensé aux César.
Prévu pour 2021, Titane c’est la promesse d’un « scénario hors-normes »qui raconte l’histoire d’un père retrouvant son enfant au visage tuméfié dix ans après sa disparition. Julia Ducournau devrait donc nous livrer une fiction sombre et remuante mélangeant « la mythologie grecque et l’horreur organique ».
Ce prochain film va-t-il être représentatif du talent de la jeune réalisatrice française et lui permettre d’accéder au statut de reine du body horror en imposant son style jeune et novateur dans un genre qui tend à s’éroder ?